A 60km de Paris, dans le Parc du Vexin, 2 Ha de fraises ravissent les gourmands. Depuis 1996, la famille Ravary propose leurs fraises dès la fin mai sur le bord de la départementale 14. Les arrières-grands-parents de maraicher produisaient déjà des fraises!
Les viticulteurs ont fait le virage de la biodynamie, environ 400 la pratiquent, deux labels existent : Demeter et Biodyvin. L’agriculture biodynamique s’articule autour des cycles du calendrier lunaire mais aussi, et avant tout, selon les saisons et la météo. Le vigneron préférera toujours entrer dans sa vigne quand la terre sera suffisamment sèche pour ne pas la dégrader et ne pas occasionner plus de torts que de bienfaits. Il s’alignera au mieux sur les rythmes cosmiques mais sans jamais mettre en danger son équipe ou ses plantes. La bouse de corne ou préparat 500, base de l’activité biodynamique est enterrée de l’équinoxe d’automne à l’équinoxe de printemps. Elle sera ensuite diluée dans de l’eau et dynamisée. La préparation homéopathique sera appliquée au printemps sur terre réchauffée et/ou à l’automne sur terre encore chaude. Elle sera un puissant activateur de la vie microbienne du sol, en surface et en profondeur. Complémentaire de cette 500 qui agit au niveau des sols, la silice de corne interviendra sur les parties aériennes des plantes. Elle stimulera la croissance et la résistance des feuilles à beaucoup de maladie dont les cryptogamiques. Contrairement à la première préparation, celle-ci sera enterrée en période estivale, conservée au soleil et pulvérisée en fin brouillard, tôt le matin. La bouse de corne, elle, est épandue en grosse goutte.
Les fondements de l’agriculture biodynamique ont été́ posés par Rudolf Steiner dans les années 20 dans le but de guérir la terre malade et d’améliorer les propriétés des produits agricoles. L’agriculture biodynamique est un mode de production qui lie le domaine agricole, écosystème vivant, équilibré́ et autonome, aux rythmes naturels et à la biodiversité locale. Cette méthode d’agriculture biologique utilise des préparations à base de plantes ou d’extraits d’animaux visant à stimuler la vie ou bien à l’organiser via les forces planétaires. Le premier avantage visible de l’agriculture biodynamique sur tout autre pratique se matérialise au niveau du sol avec un taux de matière organique significativement plus élevé́ et lui confère une bonne structure. Le deuxième avantage se repère au niveau de la croissance et du développement de la plante.
Selon un déroulé semble-t-il immuable, tous les ans à la mi-août (photos d’août 2019), dans un bâtiment situé au bord de la route A836 au cœur du Sutherland (Ecosse), le village de Lairg (891 habitants) accueille le plus grand marché ovin d'Europe. Le temps d'une matinée, dans le cadre d'une vente aux enchères, des centaines de moutons changent de mains…
La préparation 502 à base d'achilée millefeuille a un rôle dans le sol, elle permet de mobiliser des éléments comme le soufre et la potasse pour que les plantes puissent les assimiler. Pour la préparer, il faut comprimer des fleurs d'achillée dans des vessies de cerf mâle humidifiées. Ces dernières sont suspendues pendant tout l’été, dans un endroit le plus ensoleillé possible avant d'être enterrées pendant tout l'hiver.
La Biodynamie est née dans les années 20, c'est une branche de l'agriculture biologique. Elle repose sur l'utilisation de près d'une dizaine de "préparation". Voici la préparation 500 dit "bouse de corne" qui est obtenue par la fermentation dans le sol durant la période hivernale, de bouse de vache de bonne qualité qui a été introduite dans des cornes de vaches. Au printemps, il est ressort une terre de couleur brun noir, avec une légère odeur humique de sous-bois. La préparation doit alors être diluée dans de l'eau de pluie et brassée énergiquement durant exactement une heure avant d'être pulvérisée sur les plantes.
Au printemps, le repiquage des oignons doux de Taleyrac transforme le paysage des Cevennes en culture en terrasse similaire aux rizières d'Asie. Cet oignon doux a séduit cévénols, languedociens et aujourd'hui tous les français.
Venez découvrir la ferme du Brukiza, dans le Pays Basque, où Laurence et Mathieu, éleveurs de chèvres en agriculture bio, travaillent en duo. La totalité du lait issu de leurs chèvres est transformée sur place dans leur fromagerie puis vendue en grande partie par Laurence et Mathieu. On retrouve toute une gamme de fromages frais et affinés (crottins, bûches, faisselle, fromage frais).
Le Festival des Bœufs Gras de Pâques à Laguiole a lieu chaque année au mois de mars, le 3ème week-end avant Pâques. Pendant deux jours, les animaux de race Aubrac sont exposés et vendus. Un événement qui valorise la filière viande, les éleveurs, les acheteurs et les bouchers et qui permet un échange entre consommateur et producteur.
La Birmanie est un des 10 plus gros pays cultivateur de cacahuète. C'est d'ailleurs le 3ème produit agricole le plus cultivé en Birmanie. Les birmans l'utilisent beaucoup, tant pour l'huile qui est est extraite que pour les intégrer entières dans différents plats. Les cacahuètes peuvent être cuisinées mais aussi saupoudrées concassées sur des nouilles, des salades, infusées dans des soupes... Elles sont également souvent servies en fin de repas avec un mélange de feuilles de thé vert, de petit pois, de gingembre et de différents autres ingrédients qui composent le lephet thok. L'essor de la culture des cacahuètes pour faire de l'huile est tel qu'en 2009, c'est plus de 730 000 hectares de terres birmanes qui lui étaient exclusivement dédiées. Aujourd'hui les birmans importent de l'huile de palme de Malaisie ou d'Indonésie et la culture d'arachides risque de péricliter.
Gilles Gaudet est distillateur ambulant. Chaque année, vers janvier ou février, il passe dans le village de Revel en Isère. Les habitants apportent leurs fruits qui sont transformés en alcool à 50 degrés, délicatement parfumé.
Le retour vers la nature pousse de plus en plus de français vers l'élevage de poules. Poulailler avec ouverture automatique ou manuelle, nettoyage de ce dernier... les contraintes sont présentes et il n'est pas impossible de retrouver une poule morte au matin tuée par un prédateur. Mais quel plaisir de récupérer chaque jour des œufs frais!
Le Sri Lanka est en passe de devenir le troisième producteur mondial de thé, devant le Kenya. Les deux premiers restant la Chine et l’Inde. En aout dernier, notre photographe a suivi les femmes tamoules qui travaillent à plus de 1 200 mètres dans la région d’Haputale récoltant un thé qui est classé en high-grown du à l’altitude. La récolte des feuilles de thé se fait essentiellement à la main. Les hommes eux sont chargés de l’entretien des plantations et un contremaître assure la pesée. Les femmes doivent récolter un minimum de 20 kg de feuilles par jour. Un kilo est rémunéré 40 roupies sri-lankaises, soit environ 20 centimes d’euros. À la fin d’une journée harassante à monter et descendre parmi les plantations et porter les sacs, une cueilleuse gagne 4,50 euros pour les 20 kg récoltés.
Chez Anny, les lamas accueillent les visiteurs. Ils découvrent tout ce qu'on peut faire avec leur laine, les lamas n'ont rien à envier aux montons ! Anny carde, file au rouet et finalement la laine devient pull...
Le vin jaune que l'on trouve dans le Jura ne fait rien comme tout le monde! au delà de sa couleur dorée, il est le seul à être embouteillé dans un clavelin, qui fait 62 cl. Sa "Saint-Vincent" est dénommée la Percée jaune que l'on hésite pas localement à appeler "l'or du Jura"!
Frère et sœur, Mathieu et Laurence Bessouat ont choisi de revenir sur la ferme familiale et de devenir agriculteurs en créant un élevage de chèvres et un atelier de transformation fromagère bio. Les chèvres ont tous les jours accès au bois du Brukiza et pâturent toute la journée. Les chèvres sont soignées par homéopathie, aromathérapie et phytothérapie.
La branche DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) de l’Office National des Forêts œuvre toute l'année pour entretenir ou réaliser des accès aux différents massifs, (comme ici dans les Pyrénées-Orientales), en coupant, élaguant ou débroussaillant les passages carrossables et leurs bas-côtés.
A 60km de Paris, dans le Parc du Vexin, 2 Ha de fraises ravissent les gourmands. Depuis 1996, la famille Ravary propose leurs fraises dès la fin mai sur le bord de la départementale 14. Les arrières-grands-parents de maraicher produisaient déjà des fraises!
Incendie dans le sud? non, il s'agit d'une technique de brulage de la canne à sucre en Australie pour enlever le surplus de matière organique pour faciliter sa récolte.
Après avoir vécu une lente agonie, ce moulin fut reconstruit et fait tourner ses ailes depuis 1988, bientôt trente ans. la maison du meunier permet de se transporter dans cette vie de labeur.
La province de Huelva, en Espagne est devenue en l’espace de 30 ans, LE producteur de fraise de l’Europe. Elles se récoltent de janvier à juin par 100 000 saisonniers, majoritairement des femmes, provenant de Roumanie, Pologne ou Maroc. Proche du parc naturel de la Doñana, cette culture est notamment critiquée pour sa consommation d’eau puisée dans des nappes phréatiques quasiment à sec.
Le printemps réveille les coteaux qui se reflètent dans le majestueux Rhône. les viticulteurs se mettent aux petits soins des vignes d'appellation Côte-Rotie et Condrieu en liant les branches naissantes.
Dans les vignobles des "Fins Bois" dans les Charentes, Mr Ramnoux fabrique du Cognac et du Pineau certifiés AB. Il pratique des vendanges manuelles et une agriculture en bio-dynamie.
Nos bananes sont encore, en majorité, traitées. Déversement de pesticides par petits hélicoptères.. Les sachets autour des régimes permettent de les protéger de ces pesticides mais aussi de la pluie qui peut provoquer l'invasion de champignons.
Au Maroc, des agriculteurs ont commencé à cultiver du henné biologique pour exporter à l’étranger et pour le bénéfice de leur communauté. Ils utilisent des semences et des engrais bio et un système goutte à goutte. Contrairement aux autres cultures, ce sont les femmes qui font la récolte. Mise à part la coloration des cheveux et les décorations sur la peau, il sert à embellir et purifier la peau.
La région Andine est le centre mondial de la domestication de la patate. Les scientifiques du Centre International de la Pomme de terre et les indigènes Quechua mènent une course contre la montre pour préserver la diversité génétique des pommes de terre natives de la région afin qu'elles ne disparaissent pas aussi brusquement que l'empire Inca.
Au Pays Basque, il n'y a pas que le béret, il y aussi le piment d'Espelette! Détenteur d'un AOC, l'or rouge pousse sous serre, avant d'être repiqué en pleine terre. La récolte se fait de manière échelonnée d'aout aux premières gelées. Réduit en poudre, il fera le bonheur des jambons de Bayonne!
Les haies reviennent dans nos campagnes ! Elles protègent du ruissellement, fournissent un abri et des ressources alimentaires aux petits animaux (oiseaux, micro-mammifères) et font un si joli paysage ! Leur coupe permet de fournir du bois déchiqueté pour les chaudières.
Nouvelle agriculture, nouveaux consommateurs: les AMAP (Association pour la Maintien d'une Agriculture Paysanne) permettent d'avoir des légumes frais produits près de chez soi et le plus souvent bio. Les adhérents de l'AMAP reçoivent toutes les semaines un panier avec des légumes de saisons.
Des pommes marquées, cela sort de l'ordinaire! un simple pochoir autocollant pendant le mûrissement et voici des fruits porteurs de message. Retrouvez les producteurs de Chavanay dans la Loire et leur exploitation.